Généralement ces thés au lait sont des mélanges savamment préparés à partir des différents thés noirs, souvent on les appelle aussi à l’anglaise «breakfast tea», donc ce sont des tasses robustes et qui réveillent. Le goût corsé est agréablement adouci et rendu moelleux par une grosse goutte de lait qui abaisse aussi la température et permet de boire la tasse ou le mug quasi immédiatement.
Afin de promouvoir les thés noirs et corsés de l’Assam en ajoutant du lait froid dans la tasse le Tea Board of India et ses adhérents font régulièrement des démonstrations et dégustations dans les expos et salons pour faire découvrir le goût de ces tasses au public.
Lors de la grande International China Tea Expo l’an passée à Beijing cette présentation avait été retardée par le fait qu’il était impossible de trouver le lait d’abord et puis les petites cuillères en plastique pour remuer la tasse ; en fin de compte c’est Rajiv Lochan qui a fait le show, ensemble avec son associée chinoise et il y avait foule pour goûter cette «boisson exotique» !
En Europe nous avons plusieurs lignes de démarcation pour nos tasses préférées comme par exemple celle qui départage les buveurs de cafés très fortement torréfiés, appréciés en France et en Espagne ainsi qu’en Italie et puis les pays germaniques où on aime une torréfaction blonde et donc légère avec souvent un nuage de lait. Pour le thé c’est similaire, les grands consommateurs que sont les Britanniques et les Irlandais boivent des thés noirs au lait, alors qu’en France et aussi en Allemagne le thé n’est pas la boisson chaude la plus populaire mais plutôt une tasse de connaisseur. Souvent il va s’agir d’un thé aromatisé et de plus en plus souvent d’un thé vert, et ces deux ne s’accommodent pas facilement de lait.
Pour la tasse de thé quotidienne les consommateurs ici visent à satisfaire plusieurs objectifs: rester alerte et éveillé dans un stress urbain grandissant et quasi permanent, s’hydrater convenablement, éviter par ailleurs des apports caloriques supplémentaires. Cette dernière directive nous vient des autorités en charge de la santé publique et qui s’alarment depuis une dizaine d’années de la surconsommation de sucres, de sel et des graisses, qui génèrent les fléaux que sont l’obésité et le diabète. Au départ on a fustigé l’industrie alimentaire pour les sucres, le sel et les graisses cachés dans les plats préparés, les boissons et les sucreries et snacks. Ensuite on a interdit la présence de certains produits dans les machines à distribution automatique à proximité des écoles. Depuis quelques années on nous informe par un étiquetage obligatoire qu’il faut bouger et varier notre alimentation.
Plusieurs énormes études sont menées par des équipes médicales françaises, finlandaises, britanniques etc. pour suivre certains groupes de nos populations notamment les adolescents et les seniors, avec l’objectif d’évaluer les conséquences de certains modes de nutrition et parfois même avec un ciblage sur certains aliments.
Puisque sur le continent la boisson chaude principale est le café il fait partie de ces produits cible. Ses effets bénéfiques pour la prévention de certains diabètes, de certaines maladies neurodégénératives et du déclin cognitif sont observés depuis plusieurs années. Bien que l’on n’ait pas encore complètement élucidé les mécanismes l’observation semble confirmer ces effets et les recherchent se poursuivent très activement.
Considérant que le thé contient de nombreuses substances que l’on trouve dans le café, notamment la caféine et les poly phénols, pas exactement les mêmes mais appartenant à la même famille de molécules il semble évident que les buveurs de thé bénéficient des mêmes effets bénéfiques que les buveurs de café !
Vous avez vu dans le petit dossier sur la caféine que les tannins se complexent avec la caféine du thé, qui se libère donc plus lentement dans l’organisme ce qui donne un effet tonifiant plus en douceur et de plus longue durée. Notant toutes ces informations nous, moi-même et deux amies intéressées par cette idée, avons commencé à boire une très grosse tasse de thé noir au lait tous les jours en début d’après midi. Importé de Londres c’est un mélange de thés noirs d’Assam, de Ceylan, du Darjeeling et du Kenya conditionné en sachets de 2,5gr. Une participante a abandonné, jugeant que le lait la «barbouille», les autres 3 constatent une vraie «super forme» tout au long de l’après-midi sans fébrilité, sans acidité. Il nous semble par ailleurs que ce breuvage est un peu diurétique. Nous avons décidé de poursuivre notre cure au thé au lait et allons faire le point à la fin de l’année.
Dans d’autres pays l’utilisation du lait comme base de l’infusion et aussi l’ajout de lait et même de matières grasses du lait est considéré comme un élément de nutrition et son absence est inconcevable. Ainsi le «tchai» en Inde, qui est un thé infusé directement dans du lait bouillant et agrémenté d’épices que l’on boit presque brulant tout au long de la journée, souvent dans des petites tasses en argile que l’on jette ensuite. Un autre exemple est le fameux «thé au beurre de yak», salé et parfois agrémenté d’œufs crus que l’on prépare dans de hauts récipients en bambou évidé et qui est une vraie nourriture pour les populations du Tibet et des hauts plateaux environnants. | |
Lors de la grande International China Tea Expo l’an passée à Beijing cette présentation avait été retardée par le fait qu’il était impossible de trouver le lait d’abord et puis les petites cuillères en plastique pour remuer la tasse ; en fin de compte c’est Rajiv Lochan qui a fait le show, ensemble avec son associée chinoise et il y avait foule pour goûter cette «boisson exotique» !
En Europe nous avons plusieurs lignes de démarcation pour nos tasses préférées comme par exemple celle qui départage les buveurs de cafés très fortement torréfiés, appréciés en France et en Espagne ainsi qu’en Italie et puis les pays germaniques où on aime une torréfaction blonde et donc légère avec souvent un nuage de lait. Pour le thé c’est similaire, les grands consommateurs que sont les Britanniques et les Irlandais boivent des thés noirs au lait, alors qu’en France et aussi en Allemagne le thé n’est pas la boisson chaude la plus populaire mais plutôt une tasse de connaisseur. Souvent il va s’agir d’un thé aromatisé et de plus en plus souvent d’un thé vert, et ces deux ne s’accommodent pas facilement de lait.
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Plusieurs énormes études sont menées par des équipes médicales françaises, finlandaises, britanniques etc. pour suivre certains groupes de nos populations notamment les adolescents et les seniors, avec l’objectif d’évaluer les conséquences de certains modes de nutrition et parfois même avec un ciblage sur certains aliments.
Puisque sur le continent la boisson chaude principale est le café il fait partie de ces produits cible. Ses effets bénéfiques pour la prévention de certains diabètes, de certaines maladies neurodégénératives et du déclin cognitif sont observés depuis plusieurs années. Bien que l’on n’ait pas encore complètement élucidé les mécanismes l’observation semble confirmer ces effets et les recherchent se poursuivent très activement.
Considérant que le thé contient de nombreuses substances que l’on trouve dans le café, notamment la caféine et les poly phénols, pas exactement les mêmes mais appartenant à la même famille de molécules il semble évident que les buveurs de thé bénéficient des mêmes effets bénéfiques que les buveurs de café !
Vous avez vu dans le petit dossier sur la caféine que les tannins se complexent avec la caféine du thé, qui se libère donc plus lentement dans l’organisme ce qui donne un effet tonifiant plus en douceur et de plus longue durée. Notant toutes ces informations nous, moi-même et deux amies intéressées par cette idée, avons commencé à boire une très grosse tasse de thé noir au lait tous les jours en début d’après midi. Importé de Londres c’est un mélange de thés noirs d’Assam, de Ceylan, du Darjeeling et du Kenya conditionné en sachets de 2,5gr. Une participante a abandonné, jugeant que le lait la «barbouille», les autres 3 constatent une vraie «super forme» tout au long de l’après-midi sans fébrilité, sans acidité. Il nous semble par ailleurs que ce breuvage est un peu diurétique. Nous avons décidé de poursuivre notre cure au thé au lait et allons faire le point à la fin de l’année.
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