La réponse à la question récurrente des personnes qui aiment les thés du Japon : est ce que nous pouvons continuer à les consommer en toute sécurité est claire et nette: oui, certainement ! Voilà un point de la situation.
Cela fait maintenant 10 mois que le tsunami géant a provoqué l’accident nucléaire de Fukushima. La pollution radioactive qui a suivi le drame du 11 mars 2011 a été mesurée immédiatement afin d’être soumis à des contrôles. Des dispositions ont aussi tôt été prises pour établir un suivi très rigoureux des niveaux d’irradiation et des terres et des produits agroalimentaires des régions avoisinantes.
C’est très précisément le règlement européen UE 297/2011 du 26 mars 2011 qui prévoit des contrôles spécifiques pour toutes les importations de produits alimentaires d’origine végétale et animale en provenance du Japon. Ce sont d’abord les 12 préfectures japonaises qui avoisinent Fukushima qui sont visées et dont la production doit être contrôlée sur place. En ce qui concerne le thé, il n’y a que peu de cultures au nord et ce sont donc seulement les plantations de thé autour de Tokyo qui sont touchées.
Il m’a aussi été indiqué par un responsable japonais que par mesure de précaution les premières cueillettes des régions avoisinantes du drame ont été détruites par incinération, compactage et enfouissement. En dehors de l’incident vraiment malencontreux des 126 kg de «genmaicha», un thé vert agrémenté de riz soufflé, contrôlés «positifs» à Roissy en juin 2011et qui ont donc été détruits par «les Douanes», il n’y a pas eu la moindre alerte. Cet incident tout à fait regrettable qui s’est trouvé largement commenté par les médias, cela sans souci pour la vraie vérité !! a toutefois bien montré que les contrôles sont bien effectués. Aucune autre importation de thés japonais a été prise en défaut !
La toute première consigne après le 11 mars 2011 a été de vendre d’abord tout le stock de la récolte 2010, ce qui s’explique par la méthode japonaise qui manufacture le thé en deux étapes :
-une première transformation en thé «brut» ou «aracha» que l’on entrepose au froid
-une deuxième transformation en thé prêt à la consommation, qui s’effectue au fur et à mesure des commandes.
C’est vers la fin de l’été 2011 que les stocks de 2010 ont commencé à être épuisés. Actuellement se sont donc principalement des récoltes 2011 qui sont proposées sur le marché, et cela après avoir subis toute une série de contrôles comme prévu par les dispositions réglementaires de l’Union Européenne.
NB : petit rappel de mise en contexte :très grand consommateur de ses propres thés le Japon n’exporte qu’environ 2% de sa production, et ce sont principalement des thés de haut de gamme ; cela se voit à la valeur moyenne de la tonne de thé exportée qui est de près de 22 000 USD pour le thé japonais contre une valeur moyenne de 2 600 USD pour une tonne de thés de Chine.
Depuis le drame tous les contrôles ont été négatifs, ce qu’il considère comme évident vu les 1 400 km qui séparent cette région de Fukushima, comme il nous montre sur le plan.
Cela fait maintenant 10 mois que le tsunami géant a provoqué l’accident nucléaire de Fukushima. La pollution radioactive qui a suivi le drame du 11 mars 2011 a été mesurée immédiatement afin d’être soumis à des contrôles. Des dispositions ont aussi tôt été prises pour établir un suivi très rigoureux des niveaux d’irradiation et des terres et des produits agroalimentaires des régions avoisinantes.
C’est très précisément le règlement européen UE 297/2011 du 26 mars 2011 qui prévoit des contrôles spécifiques pour toutes les importations de produits alimentaires d’origine végétale et animale en provenance du Japon. Ce sont d’abord les 12 préfectures japonaises qui avoisinent Fukushima qui sont visées et dont la production doit être contrôlée sur place. En ce qui concerne le thé, il n’y a que peu de cultures au nord et ce sont donc seulement les plantations de thé autour de Tokyo qui sont touchées.
Toute la partie restante de l’archipel, au sud de Tokyo, donc les régions principales productrices de thé, Shizuoka et Uji, ne sont pas visées par cette série de contrôles extrêmement sévères. Récoltés à une distance suffisante pour ne pas avoir été touchés directement et avec un début de récolte bien après le 11 mars 2011 vous pouvez consommer ces thés sans soucis, car tous ils doivent tous être contrôlés lors qu’ils sont exportés du Japon et ils sont donc obligatoirement accompagnés d’un certificat officiel. |
La toute première consigne après le 11 mars 2011 a été de vendre d’abord tout le stock de la récolte 2010, ce qui s’explique par la méthode japonaise qui manufacture le thé en deux étapes :
-une première transformation en thé «brut» ou «aracha» que l’on entrepose au froid
-une deuxième transformation en thé prêt à la consommation, qui s’effectue au fur et à mesure des commandes.
C’est vers la fin de l’été 2011 que les stocks de 2010 ont commencé à être épuisés. Actuellement se sont donc principalement des récoltes 2011 qui sont proposées sur le marché, et cela après avoir subis toute une série de contrôles comme prévu par les dispositions réglementaires de l’Union Européenne.
NB : petit rappel de mise en contexte :très grand consommateur de ses propres thés le Japon n’exporte qu’environ 2% de sa production, et ce sont principalement des thés de haut de gamme ; cela se voit à la valeur moyenne de la tonne de thé exportée qui est de près de 22 000 USD pour le thé japonais contre une valeur moyenne de 2 600 USD pour une tonne de thés de Chine.
Et puis il y a tous les thés qui poussent au sud de l’archipel dans les îles de Kyushu et de Shikoku,, qui tous bravent les contrôles sans aucun souci. C’est le chef Hissa, du restaurant Kaiseki qui nous raconte que dans sa préfecture d’origine, Ehimé dans l’île de Shikoku il y a énormément de théiers sauvages que la population locale consomme depuis toujours pour ses bienfaits pour la santé. |