Cadeau de l’Inde à l’empereur du Japon. |
Mais d’abord il nous est proposé de déguster ses deux cueillettes de thés noirs incroyables, aux gros bourgeons + deux feuilles vraiment charnus et d’un coloris un peu pourpre une fois infusés. Le bouquet de la tasse est savoureux et complexe, à la fois tannique et moelleux, avec des notes de chocolat et d’un peu de miel avec une réelle sapidité dans la bouche ; la liqueur est d’un brun / rouge profond et velouté. Il y a deux variétés, cueillies toutes deux le 10 mai 2011, et de grade STPGFOP,
• Le «Beni homare », traduction libre : thé rouge très respectable et très réputé
• Le «Beni hikari», traduction libre : the rouge très lumineux et comme un coup de foudre.
De son côté elle était bien née dans l’île mais avait ensuite aménagé au Sri Lanka où elle avait eu l’occasion d’apprendre tout sur la culture du thé et la fabrication des thés noirs. Pour donner à sa fille une vraie éducation japonaise elle était rentrée au pays en 1995 et c’est là qu’elle avait découvert ces anciens théiers d’Assam et avait ensuite décidé de les faire prospérer avec son savoir faire acquis à Ceylan. Des 5 arbres anciens et redevenus sauvages elle avait d’abord tirés de très nombreux clones, en fait pour commencer une trentaine de clones par arbre. Au fil de ces années de travail elle possède actuellement 10 000 arbustes de thé, installés sur une surface de 3,6 ha. Cette plantation se trouve à une altitude de 150m et la particularité du climat de l’île assure à ces arbustes une exposition particulièrement forte aux rayons ultraviolets. Combiné avec la qualité très particulière du sol, de couleur rouge comme au Sri Lanka, Mme.Ushida pense que la qualité tout à fait exceptionnelle des thés de sa plantation s’explique par ce terroirs qui a permis aux théiers d’acquérir des caractéristiques gustatives vraiment uniques. Puisqu’il s’agit de la variété Camellia sinensis var. assamica, donc plantes à un seul tronc, donc profondément enracinées, elles sont capables de trouver toute seule de l’eau en profondeur, évitant ainsi le besoin d’arrosage, même en période de sécheresse.
Elle nous précise aussi qu’actuellement la cueillette se fait manuellement, que les arbustes sont taillés et maintenues à une hauteur de 1,50 environ pour faciliter la récolte et domestiquer les plantes.
Très fière de cette réussite Mme.Ushida nous précise qu’elle emploie actuellement 40 personnes dans sa manufacture et qu’elle compte soumettre ses thés aux enchères à Colombo, au Sri Lanka, l’an prochain. Cela dit elle indique un prix de vente départ usine incroyablement élevé, aux alentours de 1 000 € /kg. |
Plein de bonne volonté et toujours partant pour offrir à ses clients les « meilleurs thés du monde » la maison George Cannon compte néanmoins acquérir de petits lots de la prochaine récolte pour les proposer à sa clientèle Française.
Pour en savoir plus : www.okitea.com